L'édition du mois de décembre 2022 du Conseil départemental de sécurité du Littoral a eu lieu le mardi 20 décembre 2022 à la Préfecture de Cotonou. C'était sous la conduite de l'autorité déconcentrée Alain Sourou OROUNLA en personne. À ses côtés, on note la présence des chefs d'unités et des Commissaires d'arrondissements ainsi que plusieurs cadres de l'administration préfectorale. Comme on pouvait s'y attendre, plusieurs sujets étaient au cœur des échanges. On évoque le point des tâches prescrites, les préoccupations du Préfet et la situation sécuritaire dans le département.
Au menu des tâches prescrites sur la période considérée, on retient que la lutte contre la recolonisation de l'espace public et des artères qui est une tâche permanente, se poursuit. Aussi, il y a que la Police Républicaine doit maintenir la pression pour éviter une recolonisation de l'espace public autrefois libéré.
Sur la question de l'application de l'arrêté portant port obligatoire de casque pour tout conducteur de véhicule à deux roues et son passager, la phase de sensibilisation continue afin d'amener les populations à prendre conscience de l'importance de cette mesure visant à les protéger des risques de commotions cérébrales. Quant au respect du code de l'hygiène, il est fait remarquer que des patrouilles se mènent régulièrement et tout individu surpris entrain de faire ses besoins sur les lieux est interpellé.
Enfin, il est abordé la lutte contre l'occupation des trottoirs et des artères nobles de la ville par les travailleuses de sexe. Là-dessus, la Police ne baisse pas la garde pour les éloigner de ces zones.
Au termes de la séance, deux préoccupations sont revenues sur les lèvres. Cela a consisté dans un premier temps à inviter la Police Républicaine à maintenir l'état de veille afin de sécuriser le département et permettre aux populations de passer cette période de fin d'année dans la quiétude.
Dans un deuxième temps, l'autorité préfectorale revient sur l'exhibition ostentatoire à laquelle certaines travailleuses de sexe se livrent dans certains coins névralgiques de la ville. Sont concernées, la zone de l'aéroport, le Carrefour Erevan, la Haie vive et également l'esplanade du stade de l'amitié de Cotonou. Il a appelé les chefs d'unités à plus de présence dissuasive dans ces zones. Dans les débats, des chefs d'unité ont, par ailleurs, souhaité que par voie de communiqué, les parents soient sensibilisés aux fins de veiller sur les enfants, la plupart des élèves, qui se retrouvent imprudemment sur les plages avec de gros risques de noyade.
Dans l'ensemble, le bilan fait état d'une maîtrise globale de la sécurité dans le département du Littoral.
David DOLTAIRE
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