Doit-on s'attendre à un relèvement à la hausse des prix de carburant à la pompe par le gouvernement ? Surtout à cause de la montée des tarifs de cession de l'essence de l'informel de provenance nigériane. Elle est à 700, 750 voire 800 par ailleurs. À certains endroits un peu reculés, sur le territoire national, c'est carrément à 1.000 FCFA. Cela en rajoute aux difficultés des populations. De là, ils craignent une hypothèse de la hausse des prix dans les stations services, une crainte légitime selon certains. Mais  pour l'heure, rien de tout cela n'est prévu du côté gouvernemental à en croire, les dires du Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement, Porte-parole du Gouvernement. 

Au cours de sa rencontre hebdomadaire au siège du journal 24heures au Bénin, Wilfried Léandre HOUNGBÉDJI a rassuré dans ce sens. Il explique que cela "obéit à une politique structurelle  d'homologation de prix". Et cela ne se fait donc pas au hasard mais sur la base d'une "dynamique objective". En effet, le gouvernement regarde les données objectives dans le monde avant de procéder à "un réajustement périodique soit à la hausse, soit à la baisse soit maintenu". Mais aucune réaction gouvernementale dans cette direction. Ce qui signifie qu'il n'y a pas de crainte à avoir, semble-t-il avancé. Il évoque à titre d'illustration la baisse de 50 FCFA sur le prix du pétrole lampant. Mais que  personne ne le remarque. « Donc, il n'y a aucun lien avec ça », conclut Wilfried Léandre HOUNGBÉDJI. 

David DOLTAIRE
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