Des milliers de manifestants se sont réunis ce samedi 1er juillet 2023 à Ouagadougou. Ils sont pour le pouvoir de la transition qu'ils ont tenu ainsi à soutenir. À cette occasion, ils ont manifesté leur volonté de rejeter une Constitution "calquée sur le modèle français".
Aussi ont-ils réclamé, la tenue d'un référendum pour adopter une nouvelle Constitution du pays, rapportent des médias. Ils se sont rassemblés dans le centre de la capitale burkinabè pour un meeting faisant suite à l'appel de la Coordination nationale des organisations de la société civile du Burkina-Faso (CNOSC/BF). Un creuset qui regroupe une vingtaine d'organisations de la société civile, ajoutent les mêmes sources.
Notre souveraineté ne doit plus être partielle mais totale. Elle est non négociable", a déclaré le président de la CNOSC/BF, Alassane SAWADOGO. "C'est pourquoi (...) nous disons oui à un changement constitutionnel qui sera basé sur les aspirations et à l'image des réalités burkinabè", a-t-il poursuivi. Il estime ensuite que la Constitution actuelle du Burkina-Faso a été "calquée sur le modèle français" et est "inadaptée au contexte actuel" du pays.
Il faut rappeler que le pays des Hommes intègres vit les affres depuis 2015 d'une spirale de violences terroristes apparues au Mali et au Niger quelques années auparavant. Ce qui s'est étendu au-delà de leurs frontières avec plus de 10.000 morts, civils et militaires et plus de deux millions de déplacés internes, selon le bilan des Organisations non gouvernementales.
David DOLTAIRE
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