L'Afrique de l'Ouest va mal et l'actualité de ces derniers jours l'illustre parfaitement, avec le coup d'État perpétré contre le Président démocratiquement élu du Niger, S.E M. Mohamed BAZOUM depuis le 26 juillet 2023. 

Ce putsch orchestré contre un Président qui n'a même pas fait la moitié de son 1er mandat nous amène à nous poser des questions que tout africain, soucieux du développement et respectueux des textes devrait se poser et se lever comme un seul homme et dire NON à cet énième coup force  de trop et qui n'honore pas l'Afrique. 

C'est ainsi que la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui est l'organe mis sur pied depuis 1975, a décidé de siffler la fin de la récréation car  chacun à son rôle dans un État démocratique. 

Les militaires en ce qui les concerne sont chargés de s'occuper de la sécurité et de la défense de l'intégrité du territoire. On ne saurait donc continuer à cautionner que pour un OUI ou un NON, ceux qui sont chargés de notre sécurité, fassent recours aux armes pour séquestrer un Chef d'État et prendre de force le pouvoir. 

Les moyens légaux existent pour accéder au pouvoir et jusqu'à preuve du contraire, la prise du pouvoir par les armes n'en n'est pas un. De ce fait, on ne peut et on ne doit applaudir ce qui se passe actuellement au Niger. Vous voulez le pouvoir, conformez vous aux règles, participez aux élections. C'est par ces élections que les populations font leur choix et c'est ça qu'on appelle démocratie. Le contraire c'est de l'anarchie avec tous ses corollaires. 

La jeunesse ouest africaine dans son entièreté doit dire STOP aux coups d’État et soutenir la CEDEAO pour la restauration de la démocratie au Niger. Il y va de la survie de notre espace sous- régionale. 

Omer HOUNHAGNI

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