Ce qui est évident, la démocratie en Afrique est sujette à la perfectibilité, tout comme dans le reste du monde. Les crises et les défis sont inévitables, mais la clé de leur résolution réside dans le recours aux mécanismes démocratiques prévus pour résoudre ces problèmes. 

La démocratie en Afrique a des faiblesses inhérentes à tout système de gouvernance. Il est indéniable que des difficultés, voire même des crises surgissent en cours de route. Les mécanismes de résolution de ces crises sont inscrits dans les textes et doivent être privilégiés en cas de besoin. 

Même les nations ayant une riche expérience démocratique, comme les États-Unis et la France, continuent de faire face à des contestations politiques. Pas plus tard qu'hier, l'ancien président américain Donald Trump a été inculpé pour des chefs d'accusation en lien avec l'élection présidentielle de 2020. Cependant, ces contestations ne dégénèrent pas en coups d'État aux États-Unis, car elles sont en cours de résolution par les institutions démocratiques en place. 

En Afrique, la démocratie est encore en évolution, avec des défis propres à la région. La clé réside dans le renforcement des institutions démocratiques, la promotion d'une société civile active et engagée, ainsi que le respect de l'État de droit. Il est primordial que les acteurs politiques s'engagent dans un dialogue ouvert et respectueux pour surmonter les divergences et construire des sociétés démocratiques plus stables et prospères. 

Encore que, faut-il le souligner, l'on a jamais vu, nulle part, les populations en appeler à perpétrer des coups de force parce qu'elles seraient mécontentes. Il s'agit toujours d'initiatives cavalières de quelques militaires ou acteurs politiques sans perspectives. 

Serge DÈFODJI

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