"Le programme national de développement des filières lait et viande élaboré vise à améliorer la productivité des animaux d'élevage. La principale contrainte à lever est le faible niveau de productivité laitière de la plupart de nos races bovines locales".
"La vaccination de masse contre la pasteurellose bovine et la péripneumonie contagieuse bovine sur toute l'étendue du territoire national est rendue obligatoire et synchrone", a fait savoir le ministre Gaston Cossi DOSSOUHOUI lors du lancement de la campagne de vaccination.
Les campagnes d'insémination des bovins et de vaccination de masse des animaux, édition 2019-2020, sont désormais en cours au Bénin. Le Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche a procédé au lancement de ces deux et intenses activités en début de week-end écoulé dans le village de Fana Peulh, dans la commune de Gogounou, département de l’Alibori.
A en croire le ministre, "Le programme national de développement des filières lait et viande élaboré vise à améliorer la productivité des animaux d'élevage. La principale contrainte à lever est le faible niveau de productivité laitière de la plupart de nos races bovines locales", a soutenu le ministre, pour qui l'insémination artificielle a pour avantages l'amélioration génétique des races bovines locales avec des semences importées de races exotiques laitières élevées, le contrôle des maladies contagieuses et vénériennes».
Le vœu du ministre DOSSOUHOUI est que les éleveurs et leurs organisations professionnelles doivent prendre activement part à la campagne ainsi lancée.
Le capital bétail bovin du Bénin doit être préservé
Estimé à près de 2.400.000 têtes, le cheptel bovin doit être préservé. Raison pour laquelle le ministère, à travers ses services compétents, a lancé les vaccinations de masse qui sont indispensables pour lutter contre les maladies qui continuent d’occasionner d’importantes pertes économiques pour le cheptel national évalué.
Adonaï ANANI
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