Beaucoup de pays africains sont bien en retard sur plusieurs plans. Outre les nombreux défis auxquels les populations font déjà face, le Continent ne saurait croiser les bras pour laisser un groupe de militaires la  ramener dans un passé lointain sur plan de la gouvernance politique. En pleine expérience de la démocratie, les coups d'Etat ne doivent plus être cautionnés. 

Que reproche-t-on alors à la CEDEAO qui condamne avec fermeté le coup d'Etat survenu au Niger ? L'organisation a, à plusieurs occasions, affirmé sa détermination pour un retour à l'ordre constitutionnel. En toute honnêteté, la CEDEAO n'est pas à blâmer. Elle mérite d'être encouragée parce que, pendant longtemps, la Communauté a été à tort critiqué pour sa passivité sur certaines situations survenues en Afrique de l'Ouest. 

La meilleure aujourd'hui attitude serait de la soutenir dans son élan de préservation de la paix, de la sécurité et de la stabilité au Niger et dans la sous région toute entière. Le putsch reste un recul dans un régime démocratique. Il constitue un frein pour le développement des Nations. 

Waliou Adissa GBADAMASSI

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