Une quarantaine d'enseignants du supérieur dont des enseignants-chercheurs avaient dénoncé le soutien apporté par leur syndicat à la junte. Parmi eux, sept occupent des postes de responsabilités au sein de l’administration. Et ce sont eux qui viennent de subir les représailles pour avoir été démis de leur fonction par la junte au pouvoir.  

On se rappelle que le bureau exécutif du Syndicat national des enseignants-chercheurs et chercheurs du supérieur (SNECS) a apporté son soutien à la junte qui a renversé le Président Mohamed BAZOUM le 26 juillet 2023. Un autre groupe composé de 37 universitaires se sont opposés au motif que  «le syndicat n’a consulté aucune base ». 

À travers un courrier, ils ont ensuite exigé du syndicat qu’il revienne sur sa position en condamnant clairement le coup d’État. Et aussi en réclamant-ils la libération du Président élu, Mohamed BAZOUM. Mais, contre toute attente, ces enseignants anti-putschistes sont victimes d'une suspension par les autorités militaires. 

Sept enseignants qui occupent des postes de responsabilité au sein de l’administration sont concernés. On parle entre autres des recteurs de l’université d’Agadez et de Zinder, rapporte Deutsche Welle. Et ce n'est pas tout. En effet, selon la même source, le reste est interpellé et entendu certains à la gendarmerie et d'autres à la Police judiciaire. 

Face à cette situation d'intimidation et de représailles, le bureau du syndicat a tenu, jeudi 24 août 2023, une réunion élargie à la base. 

David DOLTAIRE
#MediapartBénin, l'information en temps réel

Partager