Cette attaque terroriste vient lancer une fois encore le récurrent problème de la sécurité des personnes et des biens dans le pays des hommes intègres.
Les autorités et les habitants des villages de Nagraogo et Alamou (Centre-nord) du Burkina-Faso déplorent la mort de 36 civils tués en début de semaine lors d’une attaque « terroriste » par des hommes armés non-identifiés dans la localité. Selon les sources officielles, le gouvernement burkinabé a appris avec consternation et indignation, la mort de 36 burkinabés dans la province du Sanmatenga, suite à une attaque terroriste ».
Les terroristes ont fait irruption lundi « dans le marché de Nagraogo et y ont abattu 32 personnes et brûlé le marché ». Dans leur repli, ils ont également tué « 4 autres au niveau du village de Alamou » et fait trois blessés.
Tout en condamnant cette énième attaque terroriste, le gouvernement du Président Rock Christian KABORE a décrété un deuil national de quarante-huit heures sur toute l'étendue du territoire national. Les réjouissances populaires, les manifestations à caractère récréatif sont interdites. Les drapeaux sont mis en berne sur tous les édifices publics et dans les représentations du Burkina-Faso à l'étranger.
Cette attaque terroriste vient lancer une fois encore le récurrent problème de la sécurité des personnes et des biens dans le pays des hommes intègres.
Adonaï ANANI
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