Le mercredi 29 janvier 2025, la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) s'est de nouveau penchée sur l'affaire tumultueuse impliquant l’homme d’affaires Olivier BOKO et l'ex-Ministre des Sports Oswald HOMEKY, deux figures emblématiques du paysage politique béninois. Un procès qui agite les sphères politiques et judiciaires du pays, en raison des graves accusations portées contre les prévenus. 

L’avocat de l'État béninois, Me Maximin CAKPO ASSOGBA, a exigé une somme ahurissante de 77 milliards FCFA en réparation des préjudices qu'il allègue avoir été causés par les actions des prévenus. Ce montant vertigineux souligne la gravité des accusations, qui engendrent un climat de tension palpable dans le pays. 

Lors de l'audience, un témoin clé, Jacques AVÉNÉ, a témoigné par visioconférence, affirmant avoir été témoin de versements conséquents de plusieurs millions FCFA en faveur de HOMEKY. Ces révélations troublantes renforcent l’ombre d’un complot destiné à déstabiliser les institutions de l'État. 

Olivier BOKO, quant à lui, a fermement réfuté toute implication dans des manœuvres visant à renverser le Président TALON, proclamant son soutien indéfectible à l’autorité en place. Toutefois, la demande de détention de plusieurs individus, à commencer par les deux protagonistes, ainsi que des sanctions pour d'autres complices nommés, confère à cette affaire une dimension alarmante. 

Le dossier, désormais chargé de preuves accablantes, continuera d’animer les discussions, alors que la suspension de l’audience jusqu’au 30 janvier laisse présager une suite aussi explosive que déterminante dans la lutte contre l’impunité au Bénin, un pays en quête de justice. 

Roger DEDOME
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