En réponse à des enjeux économiques cruciaux, le gouvernement burkinabè a annoncé, par le biais d'un communiqué interministériel, l'interdiction de l'exportation des noix brutes de cajou jusqu'à nouvel ordre. Cette décision s'inscrit dans une démarche de préservation des ressources locales, visant à garantir une fourniture adéquate aux unités de transformation nationales qui dépendent de cette matière première. 

Le Burkina-Faso, en prenant cette initiative, emboîte le pas au Bénin, qui, dès le 12 octobre 2022, par le décret N°2022-568, avait institué une mesure similaire, interdisant l'exportation des noix brutes de cajou à compter du 1er avril 2024. Cette stratégie d'interdiction est regardée comme un levier essentiel pour encourager la transformation locale et ainsi stimuler la création de valeur ajoutée sur le sol africain. 

Loin d'être une simple mesure restrictive, cette politique vise à renforcer le tissu industriel national et à assurer un approvisionnement suffisant pour les entreprises locales, souvent confrontées à une pénurie de matières premières. 

Roger DEDOME
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