Le samedi 5 avril 2025, la ville-province de Kinshasa a été frappée de plein fouet par des pluies torrentielles, laissant derrière elles un bilan tragique tant humain que matériel. Les intempéries, qui se sont intensifiées au cours de la nuit, ont engendré des inondations dévastatrices dans plusieurs quartiers, bassins ancrés dans une vulnérabilité chronique face aux caprices du climat. Les communiqués officiels étant rares, le constat est sans appel : plusieurs vies ont été perdues et des dommages substantiels ont été causés aux infrastructures urbaines.
Selon les informations, à Mont-Ngafula, des habitants, désespérés et en colère, ont exprimé leur indignation en déposant devant un sous-commissariat de police les corps de leurs proches, victimes des inondations. Ce geste poignant montre sans conteste, la détresse des populations, abandonnées et laissées à elles-mêmes face à ce désastre naturel. D’innombrables maisons ont été englouties sous les flots, tandis que les boulevards, autrefois artères de vie, se sont transformés en rivières impétueuses, rendant la circulation impraticable et provoquant des heures de paralysie.
Face à cette tragédie, le gouvernement congolais se doit de lancer un cri d’alarme.
David DOLTAIRE
#MediapartBénin, l'information en temps réel