Le gouvernement du Bénin a pris une décision importante, en date du mercredi 28 mai 2025, visant à remédier aux dégradations sévères affectant trente infrastructures routières stratégiques à travers le pays. Cette initiative, adoptée lors du Conseil des ministres, répond à une problématique de sécurité routière exacerbée, impactant tant les voies principales que les chemins ruraux.
Face à un réseau routier souffrant d’un état désastreux, compromettant ainsi la sécurité des usagers et la fluidité des échanges, le gouvernement a acté des travaux d’urgence sur ces trente ouvrages. Les communes de Toucountouna, Cobly, Kérou, Copargo, Kandi, Banikoara, Parakou, Cotonou, Abomey-Calavi, Porto-Novo, Avrankou, Ouinhi, Djidja, Klouékanmè, Comè, et Grand-Popo figureront parmi les bénéficiaires de ces réparations indispensables.
Les diagnostics effectués ont affiché des infrastructures gravement défectueuses. En effet, certaines routes affichent des effondrements partiels ou totaux, tandis que des équipements de sécurité tels que les glissières et garde-corps présentent des signes de délabrement avancé.
Les travaux cibleront aussi bien des axes non revêtus, tels que Caraïbes Toucoutouna-Pèporiyakou ou Parakou-Binassi-Pèrèrè-Nikki, que des routes bitumées critiques, parmi lesquelles Kandi-Banikoara et Godomey-Calavi, sans oublier le pont Martin Luther King à Cotonou.
La réhabilitation des pistes rurales, fondamentales pour la mobilité des populations, est également au programme, englobant les tronçons Fowa-Singré-Anandana et Comè-Kpablè. Pour assurer la mise en œuvre efficace de ces réparations, le Conseil autorise la contractualisation avec des entreprises spécialisées, soumises à des cahiers de charges rigoureux.
Cette démarche vise à restaurer la sécurité routière et à stimuler le développement économique par une amélioration significative des échanges à l’échelle nationale.
Roger DEDOME
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