Au Bénin, la répression des abus sexuels envers les mineurs prend un tournant décisif avec la condamnation récemment prononcée par la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) à l’encontre de deux enseignants. 

Selon l’Institut National de la Femme (INF), les infractions, survenues en 2024, mettent en lumière des actes odieux perpétrés par ceux qui sont censés protéger et instruire nos enfants. 

Le premier mis en cause, Jean-Marc Do REGO, professeur de sport, a été reconnu coupable d’avoir abusé d’une élève âgée de 16 ans. Les faits se sont déroulés dans une zone boisée à proximité de son établissement. Sa sentence est sévère : cinq ans d’emprisonnement ferme, assortis d’une amende d’un million de FCFA et d’une indemnisation de 500.000 FCFA au profit de la victime. Ce cas, qui révèle un harcèlement insupportable, soulève de vives interrogations sur la responsabilité des éducateurs. 

En parallèle, HOUNGBÉDJI S. Hervé, enseignant du primaire, a été condamné à dix ans d’emprisonnement pour avoir agressé une élève de 12 ans dans une salle de classe vide. 

L’INF, par la voix de ses représentants, a salué cette décision judiciaire, rappelant l’importance des témoignages des victimes et de l’intervention des acteurs institutionnels. 

David DOLTAIRE
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