Au cœur des tumultes parlementaires béninois, la proposition de loi d’amnistie en faveur de certaines figures politiques, dont Reckya MADOUGOU et Joël AÏVO, a suscité des débats envenimés. Ce projet, récemment relancé par le parti Les Démocrates, a vivement été contesté par Orden ALLADATIN, Député de l’Union Progressiste Le Renouveau. Ce dernier, reçu sur le plateau d’Eden TV lors de « L’entretien du dimanche », a qualifié cette initiative de "manœuvre de communication", accusant l’opposition d’«embrouiller l’opinion».
La question de l’amnistie, qui touche des personnalités marquantes de la vie politique, renvoie à des enjeux plus profonds de justice et de réconciliation. Monsieur Orden ALLADATIN, président de la Commission des Lois de l’Assemblée nationale, a aliéné la démarche de ses collègues en soulignant les lacunes techniques du texte présenté. "Le texte qui a été déposé a péché sur le plan technique et les amis le savent", a-t-il affirmé, taclant les députés de l’opposition pour leur absence de consultation avant de faire appel au Président de l’Assemblée nationale.
Ce contexte sollicite une réflexion plus profonde sur la dynamique parlementaire et les relations entre les groupes politiques au Bénin. Le Député de l'UPR a, à juste titre, mis en lumière l'absence de majorité de l'opposition, soulignant que la caméra ne saurait faire office de dialogue constructif. Ce débat, loin d’être un simple clivage politique, met en exergue les enjeux importants d’un processus législatif qui se doit d’être rigoureux et respectueux des principes démocratiques.
David DOLTAIRE
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