À l’aube des élections générales de 2026, le climat politique au Bénin s’enrichit de voix dissonantes appelant à un examen de conscience du peuple. Parmi ces voix, celle de Philippe NOUDJENOUME, président de l’Alliance pour la Patrie et premier Secrétaire du Parti Communiste du Bénin (PCB), s’illustre par son franc-parler et sa rigueur critique. 

Dans une tribune publiée dans le numéro 601 du journal La Flamme du 13 juin 2025, NOUDJENOUME s’attarde sur la décennie (2006-2016) de la présidence de Boni YAYI, la qualifiant de « catastrophique ». Il martèle l'importance de ne pas se laisser emporter par l’amnésie collective, dénonçant avec véhémence des épisodes tragiques comme l'assassinat de Dame SOHOUDJI et la disparition de DANGNIVO, sombrant dans un oubli inacceptable. 

Il décrit également les atteintes aux libertés individuelles et les dérives autoritaires qui ont présidé à la gouvernance de l’ancien Président, marquée par une brutalité palpable, allant jusqu’à l'utilisation de la force contre des manifestants pacifiques. 

Philippe NOUDJENOUME n’hésite pas à exhumer les scandales financiers, tels que Maria-Gleta et ICC-Services, illustrant un système où la corruption et la fraude règnent en maîtres. « Non ! Peuple béninois, on ne peut et on ne doit pas oublier », exhorte-t-il, soulevant ainsi un appel à la vigilance et à la mémoire. 

Cette interpellation survient dans un contexte où le parti de Boni YAYI, se positionnant en fer de lance de l’opposition, critique la gouvernance actuelle de Patrice TALON en vue des prochaines échéances électorales. 

Le premier Secrétaire du PCB appelle ainsi ses concitoyens à une prise de conscience, insistant sur l’importance de l’engagement et de la réflexion critique pour dessiner l’avenir du Bénin. 

David DOLTAIRE
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