Depuis l'introduction des attributions des places pour les commerçants dans les marchés modernes de Cotonou, des acteurs politiques de l'opposition ont alerté le public sur des pratiques jugées déloyales, évoquant des coûts outrageusement élevés. Ces accusations, dénuées de fondement, venaient contredire les informations concernant la tarification fournie par le gouvernement. 

Après une phase d'occupation gratuite d'un an, l'Agence Nationale de Gestion des Marchés (ANaGeM) a décidé de passer à une nouvelle étape en fixant les tarifs pour chaque catégorie d'occupants. À compter du 1er juillet 2025, les commerçants des marchés urbains se verront imposer un tarif de 600 F CFA par jour, les charges d'eau et d'électricité étant incluses. 

Les exploitants de poissonneries et de boucheries devront acquitter 100 FCFA supplémentaires, tandis que ceux qui occupent des marchés à animation hebdomadaire paieront 1.600 F CFA. Quant aux marchés à animation périodique, qui se tiennent tous les quatre ou cinq jours, les commerçants paieront 1.200 F CFA. 

Cette initiative de l’ANaGeM vise à instaurer une transparence dans la gestion des espaces de vente et met en lumière la mauvaise foi de certains acteurs politiques qui ont, jusqu’alors, alimenté des rumeurs infondées. 

Il serait souhaitable que ces acteurs, qui se revendiquent « démocrates », prennent la parole pour rectifier ces assertions fallacieuses, afin d'engager un vrai débat politique basé sur des faits réels et vérifiables, dans le respect de l’éthique démocratique. 

David DOLTAIRE
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