Depuis quelques jours, une augmentation des tarifs appliqués par les opérateurs GSM dans le cadre des transactions financières a été constatée au Bénin. Cette situation a suscité de nombreuses réactions au sein de l’opinion publique, certaines mettant à tort en cause le Chef de l'État et son Gouvernement.
Il convient de préciser que cette décision ne relève en aucun cas de l'initiative du Gouvernement béninois. Les services financiers mobiles sont dans une activité réglementée et suivie par la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), seule autorité compétente pour apprécier, analyser et valider les grilles tarifaires des opérateurs dans l’espace UEMOA.
D’après les informations disponibles, les tarifs appliqués antérieurement par les réseaux GSM étaient définis dans le cadre d’une politique de promotion de la bancarisation de l’économie, encouragée par la BCEAO. Ces tarifs préférentiels ne couvraient pas nécessairement les coûts réels des prestations fournies.
L’évolution récente des prix semble donc s’inscrire dans une dynamique de réajustement visant à garantir la viabilité économique des services proposés par les opérateurs, tout en respectant les normes et procédures en vigueur.
En conséquence, il est important de ne pas entretenir la confusion ou les accusations infondées à l’encontre des autorités nationales, qui ne sont en aucun cas impliquées dans cette révision tarifaire.
Deo-Grathias Jolidon OUSSOUKPEVI
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