L'arrestation à Abidjan puis l’extradition immédiate vers Cotonou du lanceur d’alerte béninois en exil, Comlan Hugues SOSSOUKPÈ, suscitent une vive émotion au sein de l’opinion publique nationale. Cette affaire, qui défraie la chronique, a été récemment commentée par Monsieur Wilfried Léandre HOUNGBÉDJI, Secrétaire Général Adjoint et Porte-parole du Gouvernement, dont la prise de parole a apporté un éclairage sur les enjeux sous-jacents. 

Dans une intervention, Monsieur Wilfried Léandre HOUNGBÉDJI a lancé un vibrant appel au patriotisme, exhortant les citoyens, notamment certains web-activistes, à faire preuve de responsabilité et de discernement. Il a dénoncé avec fermeté ceux qu’il qualifie de « suppôts de l’ennemi », accusés de propager des rumeurs et des accusations infondées sous couvert de liberté d’expression sur les réseaux sociaux. Selon lui, ces agissements relèveraient d’une stratégie orchestrée par des officines étrangères visant à déstabiliser le Bénin et à saper son unité nationale. 

Le Porte-parole du gouvernement a également évoqué explicitement le cas de Comlan Hugues SOSSOUKPÈ, activiste des réseaux sociaux exilé au Togo et suivi par une large audience sur Facebook, qui s’est illustré par ses révélations sur des sujets sensibles, notamment la condition carcérale. 

Arrêté le 10 juillet 2025 à Abidjan, où il couvrait un évènement sur le numérique, il a été remis aux autorités béninoises et incarcéré le lendemain, conformément à un mandat d’arrêt international émis par la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET). 

Cette affaire, qui cristallise les tensions entre liberté d’expression et sécurité nationale, devrait être prochainement éclaircie par une conférence de presse. Ainsi, dans cette période délicate, le Porte-parole du Gouvernement invite chacun à « aimer le Bénin, le chérir », car, selon ses mots, « c’est notre première religion, notre premier parti politique ». 

Un rappel solennel à la conscience patriotique qui interpelle tous les acteurs de la société béninoise. 

David DOLTAIRE
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