Le 10 juillet 2025, Comlan Hugues SOSSOUKPÈ a été appréhendé en Côte d’Ivoire, suscitant une avalanche de spéculations. Dimanche 20 juillet dernier, Monsieur Wilfried Léandre HOUNGBÉDJI, Porte-parole du gouvernement béninois, a fait une mise au point décisive sur la télévision Canal 3 Bénin, revenant avec précisions sur cette opération délicate.
Contrairement aux rumeurs persistantes, il a souligné que l’arrestation n’a en aucun cas été le fruit d’une manœuvre clandestine ou d’un enlèvement arbitraire. Au contraire, la Police ivoirienne aurait agi en parfaite coopération avec les autorités béninoises, respectant scrupuleusement les procédures légales en vigueur. « Des agents de Police sont allés le chercher dans le pays où il résidait depuis un moment… Ce sont des agents de Police qui sont allés le chercher pour le ramener au Bénin », a-t-il déclaré. Un partenariat judiciaire entre les deux pays a ainsi permis à Comlan Hugues SOSSOUKPÈ d’être conduit dans les règles, apaisant ainsi les spéculations sur un possible traitement illégal.
Le Porte-parole du gouvernement a également salué la possibilité pour le détenu de pouvoir désormais « démontrer à la face du monde, les preuves de ce qu’il a écrit tout le temps », suggérant un droit à la défense offert dans un contexte judiciaire transparent.
Sur le fond des accusations, le Porte-parole a dénoncé les récents propos de l’intéressé, qualifiant son appel à une attaque terroriste contre les Forces de défense et de sécurité « d'apologie du terrorisme ». Ces déclarations graves s’ajoutent aux chefs d’inculpation pour « incitation à la haine et à la violence, harcèlement par voie électronique, incitation à la rébellion », qui pèsent sur le webactiviste détenu à la prison de Ouidah.
Cette prise de parole officielle vise à clarifier le dossier, précisant la nature procédurale de l’arrestation, tout en rappelant la sévérité des faits reprochés à l'activiste béninois, susceptibles d’entraîner plusieurs années de détention.
David DOLTAIRE
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