Selon les informations, le Burkina-Faso se trouve aujourd’hui immergé dans une spirale d’horreur et de tragédie, résultant d’une vague d’attaques terroristes d’une rare intensité. Ces assauts, répartis sur plusieurs régions stratégiques, ont causé la mort d’une centaine de militaires et de civils, plongeant la Nation dans une profonde détresse.
En effet, la région du Centre-Nord a été le théâtre d’une offensive particulièrement dévastatrice contre le détachement militaire de Dargo. Les soldats, dans un acte de courage héroïque, ont opposé une résistance farouche à leurs assaillants, supposément affiliés au groupe djihadiste JNIM, lié à Al-Qaïda. Néanmoins, cette défense acharnée n’a pu empêcher de lourdes pertes humaines, ainsi que la disparition inquiétante de plusieurs éléments militaires. Après leur assaut, les terroristes ont incendié la base, laissant derrière eux un paysage de désolation.
Simultanément, dans la région du Sahel, un convoi de ravitaillement entre Dori et Gorom-Gorom a été pris pour cible par des groupes liés à l’État islamique dans le Grand Sahara (ISGS). Du coup, l’attaque a causé la mort d’une vingtaine de chauffeurs et la destruction de nombreux véhicules, tandis que plusieurs individus sont portés disparus, accentuant l’ampleur de la crise. Par ailleurs, les incursions violentes ne se cantonnent pas à ces deux régions. Des postes militaires dans l’Ouest, le Centre-Est et l’Est du pays sont également assiégés, illustrant la difficulté croissante des forces burkinabè à maintenir la souveraineté sur l’ensemble du territoire.
Face à cette déferlante sanglante, les autorités burkinabè demeurent discrètes quant à un bilan officiel consolidé, préférant souligner la gravité d’une situation qui menace désormais la stabilité même du pays.
Cette montée en puissance des groupes armés s’inscrit dans un tableau alarmant, creusant une fracture déjà profonde et engendrant une crise sécuritaire et humanitaire au Burkina-Faso.
Roger DEDOME
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