À Cocotomey, dans la commune d’Abomey-Calavi, une affaire singulière mêlant sorcellerie et sabotage professionnel a ébranlé un atelier de coiffure. Une apprentie coiffeuse, censée apprendre un métier, s’est adonnée en secret à une activité spirituelle malveillante qui a conduit au dépérissement inexorable de l’atelier de sa patronne, plongeant cette dernière dans un chômage involontaire et amer. 

Les causes de cette déchéance financière et sociale ont été longtemps obscures. La patronne, confrontée à un afflux de clientes désertant son salon sans raison apparente, s’est engagée dans une quête spirituelle intense. Par des jeûnes rigoureux et des prières ferventes, elle a entendu lever le voile sur un mal occulte coupable du naufrage de son entreprise. 

C’est dans ce contexte que l’apprentie, acculée par la force des révélations mystiques, a avoué user de pratiques de sorcellerie pour miner l’activité commerciale de sa patronne. Les répercussions de cet évènement invitent désormais à la plus grande prudence. 

Nombreux sont les artisans qui accueillent des apprentis sans percevoir les risques inhérents à cette relation professionnelle parfois viciée par des intentions troubles. 

Cette mésaventure illustre à quel point il est important d’exercer une vigilance constante et de procéder à une sélection rigoureuse, afin de sauvegarder non seulement l’intégrité morale, mais aussi la pérennité économique des entreprises. 

L’histoire troublante de ce salon de coiffure doit inciter tous les maîtres artisans à redoubler de discernement dans le choix et la surveillance de leurs apprentis, afin d’éviter que la confiance se mue en trahison et que le savoir faire se perde dans les méandres d’un sabotage invisible. 

David DOLTAIRE
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