Au Bénin, le dimanche 11 janvier 2026, les urnes offriront aux citoyens l’opportunité de renouveler leurs représentants locaux et nationaux. Cette échéance électorale couplée, consacrée aux élections communales et législatives, s’annonce décisive, notamment pour les magistrats municipaux des principales villes du pays qui pourraient perdre leur siège. 

Parmi les figures majeures concernées, Luc Sètondji ATROKPO, Maire de Cotonou et président de l’Association Nationale des Communes du Bénin, s’engage pour un nouveau mandat au sein de la 16e Circonscription électorale sous la bannière de l’Union Progressiste le Renouveau (UPR). Toutefois, sa candidature aux législatives laisse présager un possible abandon de la mairie au profit de son suppléant, le Ministre José TONATO, qui serait alors appelé à prendre les rênes de la capitale économique. 

De manière similaire, Charlemagne Noutehou YANKOTY, Maire de Porto-Novo, se présente également aux législatives. Élu député, il pourrait deputer la gestion municipale à un autre membre influent de son parti si l’UPR s’impose dans cette cité historique 

Enfin, la situation à Abomey-Calavi, la plus peuplée des Communes du pays, soulève un questionnement palpable. Angelo AHOUANDJINOU n’étant pas investi sur les listes législatives, sa réélection à la mairie semble incertaine. Le futur titulaire du siège municipal demeurera une énigme jusqu’à la proclamation des résultats. 

Ainsi, les élections du 11 janvier 2026 pourraient initier un véritable tournant dans la gouvernance locale de ces trois cités stratégiques, influençant durablement le paysage politique communal et national béninois. 

Roger DEDOME
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