Chabi YAYI, fils de l'ancien Chef de l'État Boni YAYI, a été appréhendé à son domicile ce 14 décembre 2025. Des relais policiers, agissant avec une discrétion méthodique, ont ainsi privé cet acteur politique de sa liberté de mouvement, selon des échos unanimes recueillis auprès de témoins oculaires.
Dès 21 heures 30, un cordon sécuritaire impénétrable s'est resserré autour de la résidence, érigeant un rempart infranchissable aux abords de la voie publique. Ce déploiement, jalonné de forces lourdement équipées, a culminé vers 2 heures du matin par l'intervention décisive, aboutissant à l'exfiltration de l'intéressé vers une destination voilée par le secret des autorités.
À ce stade, nul communiqué officiel n'élucide les visées précises de cette mesure coercitive. Des murmures informés, émanant de cercles initiés au dossier, esquissent toutefois une piste : cette garde à vue s'inscrirait potentiellement dans le sillage des investigations relatives à la conjuration putschiste avortée des récents jours.
Hypothèse spéculative, en suspens d'une validation formelle, elle n'en revêt pas moins une gravité conséquente. Cette saisie survient au nadir d'une conjoncture sécuritaire exacerbée, où le Bénin déploie un arsenal de vigilance accrue, fouilles exhaustives et renforcement des vigiles nationaux dans le sillage des turbulences du 7 décembre 2025.
Tandis que l'exécutif garde un silence éloquent, l'opinion publique, tendue comme une corde d'arc, scrute avec anxiété les soubresauts de cette affaire, dont les ramifications politiques et constitutionnelles pourraient ébranler les fondations mêmes de la République.
David DOLTAIRE
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